Algérie
Figurant parmi les principaux importateurs de céréales, l’Algérie s’attend à une légère hausse de sa production cette année. Mais atteindra-t-elle les 6,12 millions de tonnes de l’année 2009 ?
L’avenir s’annonce radieux pour les Alégriens en matière de production d’orge et de blé dur. À en croire les autorités algériennes, la production céréalière est en baisse constante ces deux dernières années. De 3,4 millions en 2016, elle est passée à 3,5 millions l’année dernière.
Toutefois, le pays peine jusqu’ici à atteindre les 4 millions de tonnes de 2015 moins encore les 6,12 millions de tonnes de 2009. parmi les principales raisons, la faible pluviométrie constatée depuis 2012 sur toute l‘étendue du territoire algérien.
Or, cette année, le ciel s’annonce fort clément envers l’Algérie pour que le pays aille au-delà de 3,5 millions de tonnes de céréales. « Les fortes préciptations. “Les pluies abondantes dans l’est, l’ouest et le centre permettront une grande récolte cette année”, explique Noureddine Amrani, un cadre du ministère de l’Agriculture.
Noureddine Amrani pense aussi que son pays devrait produire 90% des céréales qu’il consomme. Ce qui du coup augure une autosuffisance en céréales dont l’Algérie est l’un des grands importateurs au monde à partir de 2020. Et partant, permettre au pays de réduire de « manière drastique » les coûts d’importation estimés en 2017 à 2,7 milliards de dollars.
Le total des terres algériennes pour la culture des céréales est estimé à 3,5 millions d’hectares, et son rendement moyen est de 17 quintaux par hectare, selon les chiffres officiels.
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